Des étudiantes engagées à promouvoir la représentation des femmes en physique et à promouvoir la diversité en sciences
À l’heure où l’égalité des sexes et la parité en emploi sont abordés sur toutes les tribunes, force est d’admettre que les femmes demeurent encore sous-représentées dans les domaines de la science.
Selon un rapport de la Chaire pour les femmes en sciences et en génie, environ 23 % de l’effectif étudiant en physique au pays serait féminin, une proportion qui chute à 16 % du côté du corps enseignant. Devant ce constat, trois étudiantes de l’Université de Sherbrooke ont décidé de prendre la situation en main par l’entremise de Femmes en physique Canada. En plus d’aborder des aspects humains et sociétaux liés aux carrières dans les domaines de la science, les conférences Femmes en physique Canada permettent aux femmes et à d’autres personnes sous-représentées de se constituer un réseau plus étendu et de rayonner davantage dans leur champ d’expertise. L’an dernier, pour la première fois, le Québec était l’hôte de la Conférence, la septième de l’histoire. L’événement a été orchestré de toutes pièces par un comité organisateur exclusivement étudiant, une première dans l’histoire.
Lors d’un après-midi consacré à la diversité, des sommités mondiales, expertes des questions d’inclusion, sont venues présenter leurs travaux. Voilà une initiative qui constitue un autre pas vers l’égalité des sexes.